Thursday, May 27, 2010

LES EAUX VIVES DE LA PETITE NATION par Monique Poitras-Nadeau

*Changement du lieu de vente: Vous pouvez vous procurez une copie au Marché de la Gare Montebello, à montebello (Québec).*



Il y a maintenant quelques jours que j’ai reçu en cadeau de ma marraine, Monique Poitras-Nadeau, son premier roman « Les eaux vives de la Petite Nation ». Il ne m’a fallu que deux jours pour en terminer la lecture, malgré les 369 pages. J’ai été agréablement surprise par ce roman d’amour où la délicatesse et la finesse de l’auteure sont à nul autre pareilles.

Comme décrit à la quatrième de couverture, « Justine Cadieux changeait de milieu aujourd’hui. Le corps appesanti par le roulis de l’autocar, elle laissa ses pensées divaguer pendant la durée du voyage. Qu’est-ce qui l’avait conduite ici? Désespérant de pouvoir mener à terme son projet d’écriture, sa décision avait été prise, sur les conseils de son ami le plus cher, de prendre les grands moyens et de louer une maison. Sa recherche sur Internet en février avait vite porté ses fruits. Un joli cottage en brique rouge l’attendait rue Martin à Plaisance, en Outaouais. Comme la région lui était inconnue, c’était un bon moyen d’explorer un nouveau monde, s’était-elle convaincue devant l’éloignement exigé. »

Fait important, l’histoire de ce roman se déroule dans la magnifique région de la vallée de la Petite-Nation, en Outaouais : Plaisance, Papineauville, Montebello, Lac-Simon, sont les noms principaux des localités qui reviennent au fil des pages. On s’y reconnaît.

En lisant, je me suis rendu compte rapidement que la romancière privilégie certains thèmes comme l’amour, l’amitié et la complicité. C’est surtout une profonde tendresse qui émane de ce récit. D'ailleurs, l’amour est exploité sous différents angles tels le bonheur de rêver, le bonheur de partager et le bonheur d’aimer. Les autres thèmes qui se dégagent du roman, plutôt secondaires, sont le quotidien, l’écriture et les arts, la solitude et le passé.

De plus, j’ai fermement l’impression que ce roman répond au besoin d'évasion des lecteurs (surtout de la génération des baby-boomers) en traçant le portrait de personnages romanesques modelés sur la réalité et les préoccupations.

Dans ce récit postmoderne, j’ai beaucoup apprécié le style très unique qui foisonne de poésie. Plus particulièrement, on y retrouve de nombreux haïkus (poèmes japonais), en plus d’exercices d’écritures, de parades d’idées et de passages intimes du carnet de vie de l’héroïne parsemés à travers le roman.

Pour ce qui est de l’écriture, elle est séduisante et d’une grande efficacité. D’ailleurs, l’auteure allie avec art et lyrisme les petits bonheurs du quotidien.
Finalement, en posant quelques questions à l’auteure, j’ai découvert qu’elle met à nu ses fantasmes personnels, de sorte que son roman flotte entre la présence autobiographique et l’imprécision du rêve. En voici un extrait :

Y a-t-il des liens entre ta vie et le roman?

« Les gens qui me connaissent bien m'ont reconnue dans Justine au point de vue de ses valeurs, du fait qu'elle soit auteure, qu'elle écrive des haïkus (j'ai publié un recueil de haïkus en 2002). J'ai inséré mes fantasmes dans l'histoire, c'est-à-dire que j'aimerais faire du taï chi et j'aimerais danser le tango. J'ai fait deux fois de l'équitation quand j'étais dans la vingtaine. J'avais beaucoup aimé cette expérience.

Aussi, la cuisinière Emma vit un lancement de livre. J'en ai vécu trois jusqu'à maintenant, pour deux recueils de poésie et pour mon roman. C'est donc un événement que je connais. Et, il y a Peanut Réverbère. Concernant ce personnage, j'ai un ami, dans ma vie, qui est un peu comme ce Peanut. Ce que Justine vit par rapport à lui me ressemble en partie, mais pas totalement. »

Y a-t-il des circonstances particulières qui ont présidé à la composition de ton roman?

« Non. Quand j'ai commencé à composer cette histoire, je ne savais pas que j'écrirais un roman. Au début, c'était une histoire entre deux personnages, Adams et Justine, et je la rédigeais pour me faire plaisir. J'écrivais chaque soir pendant que mon mari travaillait. C'est au bout de 70 pages que j'ai réalisé que j'écrivais un roman. Dans ma vie, je me disais: je n'écrirai jamais un roman, car c'est un travail long. Alors que moi, j'écris court. Mais j'ai conçu le roman en petites séquences, comme tu as pu le constater, c'est pourquoi j'ai été capable d'écrire un roman. Je suis allée à deux reprises dans la vallée de la Petite-Nation pour visiter les lieux dont je parle et pour être en mesure d'écrire "vrai". Je suis allée dans un ranch à Papineauville pour me renseigner sur la vie dans un ranch.

Pourquoi ai-je choisi l'Outaouais? Parce que je voulais envoyer mon héroïne à l'extérieur de la ville de Québec. Comme j'ai un frère qui habite Gatineau, c'est la raison pour laquelle j'ai dirigé Justine vers l'Outaouais. En cherchant cette région sur Internet, j'ai découvert la vallée de la Petite-Nation. J'aimais le nom et je trouvais que cette vallée correspondait à ce que je recherchais pour mon roman. »

Commentaires des lecteurs

Ton roman est agréable à lire. Les personnages sont attachants. Bravo pour la fine analyse de l’évolution des sentiments des deux héros. Monique V.

J’ai lu ton roman avec plaisir. C’était relaxant. J’ai bien aimé la typographie et la mise en page. C’est très bien écrit. J’ai surtout apprécié la diversité et la richesse du lexique. Créer – et fréquenter – de si charmants personnages pendant 362 pages ne pouvaient te conduire qu’à la sérénité. Bravo! Hélène M.

L’intrigue amoureuse est bien soutenue. Félicitations! Johanne M.

Ton roman est rafraîchissant. Il sème la sérénité. Il apporte du bonheur. Thérèse M.

Je veux te féliciter pour ton ouvrage créatif. J’ai beaucoup apprécié ton style très unique : texte narratif, carnet de vie et poésie. Krysthle P.

Bravo pour cet excellent travail. Les personnages sont sympathiques. Il y a une franche amitié entre eux remplie de positivisme. Claire L.

Ton livre est une merveille du début à la fin; c’est du quotidien. Toutes mes félicitations. Léo M.

La lecture de ton œuvre a été un vrai délice. C’est un cadeau pour tous les lecteurs. Une histoire écrite avec le sourire du cœur. Une histoire également lue avec le sourire du cœur. Lisette P.

Les personnages sont approfondis. Tu maîtrises bien les dialogues. Tu trouves souvent de belles images pour décrire les paysages et les personnes. Tu as ciselé une belle œuvre. Yvon P.

J’ai trouvé beaucoup de bonheur à lire ton roman. J’ai été impressionnée par toute la recherche : géographie, monde équestre, taï chi, tango, etc. Je t’offre mes félicitations pour cette œuvre qui m’a réjoui le cœur. Louise T.

J’ai sauté à « deux yeux joints » dans ton livre. J’étais incapable de m’arrêter tant j’aimais ton style d’écriture et ton histoire. Félicitations pour ton histoire qui est originale. Pierre B.

Ton livre irradie le bonheur et sa lecture me rend vraiment heureux. Le roman est tout en douceur, aussi bien dans les personnages que les paysages. Il donne le goût d’aller faire une balade en Outaouais. Jean M.

Si vous êtes intéressés à vous procurer une copie du roman, l'auteure sera dans la région de l'Outaouais les 12 et 13 juin 2010 (samedi et dimanche), au Marché de la Gare Montebello, à Montebello (Québec).

Vous pouvez aussi vous procurer une copie du roman, au coût de 20$ + 8$ pour frais de poste, en écrivant à l’auteure par courriel à grmnadeau@oricom.ca ou par écrit à l'adresse suivante: 637, avenue Plante, Québec (Québec) G1M 3E8.
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